Il existe de nombreux
allergènes alimentaires.
Parmi les plus courants : les protéines de lait,
les oeufs, les cacahuètes, la
farine de blé, le soja, les
fruits de mer, les poissons et
les fruits à coque (noix, noisette, cajou,
amande…). D’autres, moins fréquents, sont représentés par : les
graines de sésame, le céleri, la
moutarde, le kiwi, la
crevette, etc.
Mais les allergies alimentaires sont en perpétuelle évolution.
D’ailleurs, il y a quelques années, 2 allergènes ont été ajoutés à
la liste des 12 allergènes à étiquetage obligatoire (qui doivent
figurer dans la liste des ingrédients des produits) : le
lupin et les mollusques.
Pour preuve de l’inventivité des professionnels de
l’agroalimentaire, de nouveaux allergènes continuent à apparaître.
Voici les dernières nouveautés signalées.
Une algue comestible a été à l’origine d’un choc
anaphylactique chez un homme d’une quarantaine d’années. Il
s’agissait du « haricot de mer » ou algue brune Himathalia
elongata, que l’on trouve sur les côtes atlantiques. Elle se mange
fraîche mais entre aussi dans la composition de certains
cosmétiques de thalassothérapie.
Une allergie alimentaire avec urticaire et difficultés
respiratoires a également été provoquée par une bière rosée
aromatisée framboise. Le gel de framboise a été
incriminé. D’autres cas de réactions allergiques ont été décrits
avec des ingrédients peu connus, citons : le Physalis
alkekingi (« cage d’amour »), des fèves
crues (Vica faba)...
En conclusion, face à de nouveaux ingrédients, tout
symptôme doit faire penser à une allergie. En cas de doute, il est
préférable de consulter un allergologue.
Source : 6ème Congrès Francophone d’Allergologie,
19-22 avril 2011, Paris, Présentations de Bonnefoy B. et coll.,
Ledent C. et coll., Barre A. et coll.
Mise en ligne : mai 2011